Cet article fait parti du « Bitcoin 101 », une série d'articles brefs qui explique le pourquoi du comment de Bitcoin.
Peut-être l’aspect le mieux compris de Bitcoin: sa rareté. En effet, l’offre totale disponible sur le réseau Bitcoin est strictement limitée à 21 millions de bitcoins (BTC) eux-mêmes divisés en 100 millions de sous-unités, appelés les satoshis (sats). Techniquement, il n’y aura ni plus ni moins de bitcoins en circulation sur le réseau. En réalité, son offre est davantage réduite à cause de bitcoins égarés dans le passé.
Toutefois, ce qui est inscrit dans le code informatique du protocole, ce n’est pas cette limite de 21 millions d’unités, mais un rythme de création de nouveaux bitcoins. Au démarrage du réseau le 3 janvier 2009, 50 BTC étaient créés lors du traitement groupé de règlement de transactions, qu’on appelle communément un « bloc ». La création d’un bloc prend en moyenne 10 minutes.
Une autre règle du protocole vient s’ajouter à ces deux premières règles, et stipule que chaque 210 000 blocs—ce qui équivaut à 4 ans environ—l’émission de BTC par bloc est divisée en deux. Cette division s’appelle le « halving » en anglais, qui veut simplement dire « couper de deux ». De 2009 à 2012, 50 BTC étaient créés par bloc en moyenne toutes les 10 minutes. Entre 2012 et 2016, ce fut donc réduit de moitié, passant à 25 BTC. Entre 2016 et 2020, c’était 12.5 BTC par bloc et depuis 2020, ce fut de nouveau réduit à 6.25 BTC. Cette réduction continuera jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien à diviser, et devrait arriver en 2140, avec un nombre total de 21 millions de BTC créés.
Avec ces deux règles très simples, le réseau de Bitcoin ne peut subir d’inflation imprévue, étant donné que l’ensemble des participants du réseau contrôle leur mise en application. Bitcoin est donc d’une rareté absolue que nul ne peut changer.